Posté le 12 mai 2025
La RCC doit être instaurée par un accord collectif majoritaire conclu entre l’employeur et les organisations syndicales représentatives. Cet accord fixe les conditions et modalités de la rupture des contrats de travail. Il doit être validé par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) dans un délai de 15 jours à compter de sa réception.
Avant l’ouverture des négociations, l’employeur doit informer la DREETS de son intention de négocier un accord RCC. Cette information se fait par voie dématérialisée via le portail RUPCO.
L’accord collectif doit préciser :
Seuls les salariés en CDI peuvent bénéficier de la RCC. Les salariés intéressés doivent candidater volontairement au départ. L’employeur peut accepter ou refuser ces candidatures en fonction des critères définis dans l’accord.
Une fois la candidature acceptée, une convention individuelle de rupture est signée entre l’employeur et le salarié. Chaque partie dispose d’un droit de rétractation de 15 jours calendaires à compter de la signature.
Le salarié perçoit une indemnité de rupture au moins égale à l’indemnité légale de licenciement. Il reçoit également les documents habituels de fin de contrat : certificat de travail, attestation France Travail, reçu pour solde de tout compte.
L’accord RCC doit prévoir les modalités de suivi de sa mise en œuvre, souvent par la création d’un comité de suivi. Un bilan est transmis à la DREETS au plus tard un mois après la fin de la mise en œuvre de l’accord.
Le portail RUPCO (ruptures-collectives.emploi.gouv.fr) est la plateforme dédiée à la gestion dématérialisée des procédures de ruptures collectives, y compris la RCC. Il permet aux employeurs de déposer les dossiers et de suivre leur traitement par l’administration.